Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 12:04

Sous un soleil plus que généreux pour le mois de Mai, belles observations d’un quatuor de guépiers en un site favorable à la nidification un peu au delà de la frontière franco-belge…



Longues miroises des voltiges aériennes mais également des oiseaux posés dans les buissons, d’un accouplement et d’une visite d’un terrier par l’un des oiseaux…



 
















Sur le mm site, également un tarier des prés, un ou deux bruants jaunes et un couple de pies-grièches écorcheurs…





ainsi qu’un picvert.

Un autre mâle de pie-grièche écorcheur dans un vallon couvert de buissons favorables à proximité de Muno (Gaume).

Passage remarqué d’un milan noir & vols fréquents de buses, souvent en paire / couple .

 Egalement un épervier qui crée la panique dans un groupe d’étourneaux.

Partager cet article
Repost0
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 10:41

 

Nouvelle promenade ornitho en des zones favorables bien connues de Zelande (NL).

 

Intéressantes observations d’avocettes nicheuses notamment aux Inlagen de Zierikzee.

 

Mais aussi des chevaliers gambette, des barges à queue noire, des huitriers et des chevaliers culblancs …

 

Des spatules en deux endroits distincts (Ouwerkerk & Inlagen)

 

Et un héron pourpré avec trois cendrés au Markiezaat .

 

Le tout sous un soleil radieux, et une température toute printanière.

Egalement un magnifique busard des roseaux mâle vraiment très proche !!

Partager cet article
Repost0
25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 14:32

Bref compte-rendu de vacances iodées...et ensoleillées en Bretagne-Nord.
Rien de bien exceptionnel en fait hors l'envie de partager quelques émotions ailées.

Au départ de St-Malo, ex-cité corsaire , rayonnement sur la Côte d'Emeraude et la Rance Maritime.
Entre St Malo & Cancale, toutes les pointes (Varde, Grouin) et les anses (du Guesclin, du Verger) se prêtent bien à l'observation des sternes (pierregarin, caugek) et des cormorans.

A l'anse du Guesclin, le 19/08 au matin, observation complémentaire d'un vol de cinq grand gravelots et d'autant de bécasseaux variables.
Au large, passage de quelques fous de Bassan.

Sur les landes côtières, tariers pâtres, parfois traquet motteux et fréquemment l'un ou l'autre faucon crécerelle en maraude.

Sur l'arrière de l'Anse du Verger, le 19/08 également, un busard St-Martin juvénile.

Entre le 20/8 et le 25/8, pratique d'une discipline non encore homologuée,à savoir la balnéornithologie, càd l'observation des oiseaux (dans ce cas d'espèce essentiellement des sternes en pêche)pendant les bains de mer voire la rando en canot pneumatique...

Autre endroit sympa, l'Isle Bernard, proximité de l'anse de Rothéneuf, qui a permis d'observer (26/8) longuement un groupe de sternes (15 caugek pour un pierregarin) posés sur des rochers...puis le ballet aéro-naval d'une vingtaine de tournepierres, de deux-trois bécasseaux variables et d'une bonne septantaine de grands gravelots, venant l'espace d'un moment rejoindre les sternes.

Autre observation répétée fréquemment dans tous les estuaires et même en baie du Mont St-Michel, la présence d'aigrettes garzettes, avec jusqu'à cinq exemplaires présents de concert pendant une fête aux vieux gréements à Le Richardais, estuaire de la Rance.

Les vasières dégagées par la Ranceà marée basse offrent d'ailleurs maintes opportunités pour voir des mélanges d'huitriers pies, de courlis cendrés, de chevaliers culblancs et de grands gravelots, de tadornes et de grèbes (huppés, castagneux) au côté des aigrettes, ainsi que de passage de sternes pierregarin.

Autre lieu exploré à deux reprises, la Baie du Mont St-Michel, notamment du côté de Le Hirel avec des stationnements importants de grands gravelots (une soixantaine le 27/8, plus de 300 au même endroit le 28/8) et de bécasseaux variables. Drôlement amusant de suivre la quête nourricière des ces petits limis dans le soleil faiblissant. Vaine recherche du gravelot à collier interrompu pourtant renseigné présent en ces contrées.

Dans les prés plus ou moins salés, présence de pipits farlouses.
A proximité deSt Benoit des Ondes, également un groupe d'une trentaine de courlis corlieus observés au soleil déclinant.

Cette baie représente d'ailleurs un site d'importance internationale pour l'avifaune migratrice, comme par exemple la bernache cravant ou le canard siffleur.

Le 30/9 a encore permis d' observer attentivement du côté de Rothéneuf le ravitaillement aéroporté de deux juvéniles de pierregarin en compagnie d'un adulte.
Volant ensemble, les jeunes s'essayent infructueusement à capturer du poisson, mais se posent sur l'onde dès que l'adulte en a pris un et recoivent alors leur pitance. Et celà à moins de dix mètres du bord de plage.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 14:29

Bonghjornu,
Un peu de soleil dans votre assiette pascale (je pense surtout à mes collègu'ornithos belges).
Nous voilà de retour d'une belle semaine en Corse.

Samedi 7 avril, à peine débarqué d'une demie-heure sur l'île de Beauté, lors du transfert d'Ajaccio à Cargèse, je pointe un mâle de bruant zizi sur un muret. Un peu plus loin, au dessus du village de Calcatoggio, deux milans noirs.
En fin de journée, rencontre avec la corneille mantelée (curnachja), omniprésente à basse altitude et volontiers querelleuse (cfr infra) et bien sûr le moineau cisalpin.

Dimanche 8 avril, première exploration autour du camp (Club Med)et déjà un couple de fauvettes à tête noire. La visite du village de Cargèse permet de voir quelques chardonnerets et l'amusante scène du relais sur le nid (situé dans un olivier devant l'église catholique -NDLR ; Cargèse ayant été fondée par les Grecs compte deux églises, une catho et une orthodoxe...en vis à vis de par et d'autre d'une ravine peu prononcée) de deux tourterelles turques.

Premier martinet noir et hirondelles de cheminée en montant vers Piana.
Après-midi balade sur le sentier du Capo d'Orto, proximité des calanches de Piana ...et une petite bande de 8-10 bruants jaunes.
Encor' un mâle de fauvette à tête noire sur le retour.

Fin de journée, une petite heure d'explo solo autour de l'embouchure du Chiuni permet d'observer une fuyante huppe fasciée, 4-5 mâles tariers pâtres et un mâle tarier des prés, un beau groupe de verdiers, une bande d'une quarantaine d'étourneaux unicolores et encor' un bruant jaune. Egalement une aigrette garzette et trois hérons pourprés.
Sur la plage au retour au camp, une femelle de traquet motteux et un couple cantonné (revu à plusieurs reprises sur le séjour) de bergeronettes grises.

Lundi 9 avril, en remontant le Porto vers les gorges de la Spelunca, bergeronette des ruisseaux et mésange noire.
Dans les gorges proprement dites, en direction du pont gênois de Zaglia, pas d'obs. marquante hors quelques lointaines hirondelles (des rochers?) mais au moins vingt lézards tiliguerta.

A Evisa, pendant le lunch charcuterie corse en terrasse, deux milans royaux en vol sur le versant opposé.

En Forêt d'Aitone, parmi les pins laricio, j'ai loupé (lamentablement) la sittelle corse, mais me console (un peu) avec un grimpereau des bois et un roitelet huppé parmi de plus fréquents pinsons des arbres et mésanges noires.
Une bergeronette des ruisseaux et un rouge-gorge itou.
Encore un pipit spioncelle et deux passereaux non id. (venturons?) sur un massif rocheux.

Mardi 10 avril, en remontant dans le maquis, route (euh, enfin piste) de Revinda...une deuxième huppe fasciée, 5-6 bruants jaunes et de nombreux pinsons, verdiers et chardonnerets. Egalement un faucon crécerelle en chamaille avec les corneilles mantelées sur les murs d'une ruine. Mais surtout un groupe mixte d'un martinet noir et de deux martinet à ventre blanc/alpin.

Vers 11h30, deux balbuzards au dessus du Chiuni (***). Je choisi de suivre l'un aux jumelles, il revient vers la mer, à l'embouchure proprement dit, fait un sur place, avant de s'éloigner le long de la Punta d'Orchino. L'autre semble s'être défilé entre temps.
Après déjeuner, vers 13h15, j'en reverrai un, mais plus furtivement.
L'après-midi, un chevalier gambette dans l'estuaire du Pero, plage du même nom. Plus les habituels verdiers et chardonnerets, que je n'aurai jamais aussi bien vu sous toutes les coutures qu'en Corse. Encore deux buses et un faucon non id. au dessus de Cargèse pendant la visite du petit port.

Mercredi 11 avril, la moins belle journée sur le plan météo mais encore quelques belles obs en matinée, sur l'embouchure du Liamone.
Un couple de pipits rousselines et un de tariers pâtres dans les dunes, et vers 10h30, encore un balbu en prospection au dessus de l'estuaire (**).
Sur les flancs du Liamone, en remontant vers Casaglione, énormément de corneilles mantelées et le ballet aérien de minimum six grands corbeaux à proximité et au dessus d'une décharge. Encore pointé une mésange bleue cantatrice et un roitelet huppé à Ambiegna, avant que la pluie ne force la retraite.

Jeudi 12 avril, deuxième tentative sur la Forêt d'Aitone.
A nouveau une bonne quinzaine de grands corbeaux sur un dépotoir dans la montée vers Evisa. Quelques geais des chênes et pinsons du côté de la Piscine naturelle d'Aitone, mais toujours pas la sittelle, même autour du Paesolu d'Aitone, pourtant favorable.
Brève montée au col de Vergio (1477m), où nous rencontrons la neige, le brouillard et une température de 2°C. Redescente sans tarder vers le magnifique site du golfe de Porto, pour retrouver une température plus clémente (16°C).

Après une pause en terrasse, vers 16h30, encore un balbu en pêche (**) pratiquement à l'entrée de la Marine de Porto et deux cormorans huppés sur un rocher un peu plus loin, ainsi qu'un furtif goéland d'Audouin égaré parmi quelques leucophées.
Sur le retour, un milan royal au dessus de Piana (18h).
En fin de journée, depuis la plage de Chiuni, une nouvelle observation de qualité du mâle de bruant zizi, d'un rouge-queue noir, d'un couple de tariers pâtres plus d'une chamaille buse versus corneille mantelée. Plus re-vision d'un héron pourpré et d'une aigrette garzette.

Le vendredi 13 avril est à marquer d'une pierre blanche.
Matinale solo (dès 6h15) dans le maquis proche de Chiuni.
Lever de soleil parmi moultes chants et odeurs. Les bruants jaunes se montrent mais les fauvettes demeurent planquées. Seule exception notable, une mâle fauvette orphée (allure et cercle orbital quasi-blanc faisant foi) apparait dans une trouée d'un buisson épineux.

Plus tard dans la matinée, en descendant la route Piana-plage d'Arone, une providentielle halte pour une vision panoramique du Golfe de Porto direction Scandola permet de pointer un mâle de fauvette sarde et une furtive fauvette mélanocéphale.
Mais ce n'est pas fini, car depuis la plage d'Arone, après avoir entrevu une alouette non id, je réalise vers 12h30 une belle et longue obs. d'un mâle de pie-grièche à tête rousse, avant de voir encore deux fauvettes mélano.
En fin de journée, vers 17h, à nouveau un balbuzard au dessus de Chiuni, qui tente de se poser sur un arbre dégarni, aussitôt houspillé par les curnachjas (corneilles mantelées), et file aussitôt sans tarder vers la mer, non sans avoir cerclé pour reprendre un peu d'altitude et passer dessus la punta d'Omigna, direction golfe du Pero.
Pour terminer cette mémorable journée, un probable couple de pouillots véloces (comment dénommer autrement deux pouillots qui volent de concert ?) et un troisième (pour le séjour) bruant zizi, femelle cette fois.

Samedi 14 avril, jour du retour, le temps nous a manqué pour passer au spot ornitho de Capitello, proximité Ajaccio, mais nous avons quand même pointé trois cormorans huppés au large de la presqu'île d'Isolella (dit aussi pointe des sept navires) et encore deux aigrettes garzettes près du Gravona en retournant vers l'aéroport.

Remerciements particuliers à JP.Cantera (CorsicaBirdring@aol.com) qui m'a fourni quelques tuyaux de première main (même si je n'ai pu les exploiter tous) et salutations amicales à Cyrille Deliry, présent là-bas une semaine avant moi.
Amicizia a tutti.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 14:25

J'étais en effet le 12 juillet dernier sur Skokholm (Wales) , l'île voisine de Skomer...que j'y ai vu macareux, pingouins (razorbills) & guillemots...mais que j'ai raté les "storm petrels" et les puffins des Anglais "Manx shearwaters" , eux venant la nuit et moi ne restant que le jour.

Qui plus est, avant d'accoster à Skokholm, nous avions fait un bref détour jusqu'à l'embarcadère de Skomer pour y déposer 2-3 scientifiques, partageant alors les eaux côtières avec macareux et guillemots en pêche.

Les îles de Skomer & Skokholm sont situées à quelques encablures des côtes de la péninsule de Marloes, au Sud-Ouest du Pembrokeshire, Pays de Galles.

Skomer est une réserve naturelle gérée par le Dyfed Wildlife Trust et bénéficie d'un triple statut de Réserve naturelle nationale, de Zone de protection spéciale et de Site d'intérêt scientifique particulier. La zone marine sur laquelle sont posées les îles de Skomer et de Skokholm forme un ensemble au statut de réserve nationale maritime.

Skomer est une des plus grandes colonies d'oiseaux marins du Sud de la Grande-Bretagne avec de grosses colonies de macareux, de mouettes tridactyles et d'alcidés (guillemots et pingouins = razorbills !).

Mais elle doit une bonne part de sa réputation au fait qu'elle détient à elle seule plus de 40 % ( 60 % si on additionne Skomer & Skokholm) de la population mondiale -soit une estimation de 165.000 paires- de puffins des Anglais (Manx shearwater = Puffinus puffinus). La bonne santé de ces populations d'oiseaux de mer est due à l'isolation des sites de reproduction par rapport aux prédateurs terrestres tels que chiens, chats, renards ou rats.
Seuls les lapins prolifèrent (forcément, pas de prédateurs) sur les deux îles, de sorte que le terrain est quasiment partout miné par des galeries d'oiseaux ou de lapins.

C'est également un endroit reconnu pour le passage migratoire de certains passereaux peu fréquents (pouillots et pipits). Même l'un ou l'autre passage de frégate y est recensé.

Skomer offre aussi un habitat de choix à la deuxième plus grande colonie de phoques gris du pays de Galles (Wales), la première étant située du côté de Ramsey Island (RSPB reserve).

Dans les eaux environnantes, il n'est pas rare -j'en ai fait l'expérience- d'apercevoir dauphins ou baleines.

Quelques miles plus au large, on trouve l'île de Grassholm, qui est la deuxième plus grande colonie de fous de bassans (Morus bassanus = gannet) au monde.

De la pointe Sud-Ouest de Stockholm, en fixant le télescope en direction de l'Ouest, on aperçoit un mamelon blanc au milieu des flots...C'est Grassholm et ses milliers de fous de Bassan.
Des individus en sortie de pêche viennent d'ailleurs sans cesse s'interposer dans le champ de la lunette.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 14:20

Me voilà de retour après une quinzaine de jours passé sous le soleil et 25° C de moyenne en Languedoc-Roussillon...
Séjour au sein d'un domaine de vacances sur le territoire de Vendres, proximité Béziers et embouchure de l'Aude.

Alors que la route (1100 km depuis Bxl, Belgique) n'avait offert que moultes buses variables et maints faucons crécerelles, plus un milan royal dans l'Aube (Champagne)...l'arrivée au domaine permet, après débarquement des bagages de contacter lors d'un premier tour de repérage la huppe fasciée et un juvénile de coucou-geai (d'où le changement "perso" de dénomination du domaine...car ces deux espèces vont nous accompagner tout au long du séjour). En bord de mer, 300 m derrière le camp, quelques sternes pierregarrins pêchent à proximité du rivage.

La première journée complète (dimanche 28 mai) permet de faire d'emblée plus ample connaissance avec nos aviens voisins, la huppe omniprésente mais encore les hirondelles rustiques nichant dans les sanitaires de la piscine et s'abreuvant dans cette dernière, les rouge-queues noirs nichant eux dans le batiment logeant la réception du domaine. Puis encore moultes tourterelles turques, le verdier, le bruant jaune, un picvert et quelques chardonnerets. Enfin deux grimpereaux et un gobe-mouche gris.

En face du domaine se trouvent deux intéressantes zones humides aisément observables depuis la route.
En allant chercher le pain, jumelles au cou...je repère aisément 5-6 hérons cendrés et presqu'autant de hérons pourprés.
Une bonne quinzaine d'aigrettes garzettes et le vol de deux tadornes de Belon complètent le paysage.
Mais le top est de pouvoir observer dans la même vision binoculaire un héron pourpré et un crabier chevelu deux mètres plus à droite.

Une première excursion recommandée vers l'oppidum d'Ensérune , lieu-témoin archéologique d'occupation celte et pré-romaine, nous fait rencontrer divers groupes de 2 à 3 guépiers, occupant préférentiellement les lignes électriques.

Du sommet d'Ensérune, belle vision de l'étang drainé (XIIIe s) de Montady, dans sa configuration particulière de soleil ou de roue de vélo, selon les interprêtations et d'innombrables martinets noirs qu'accompagnent quelques guêpiers. Autre espèce bien présente sur la colline, le chardonneret.

Après l'intéressante visite du site, observation depuis le parking, dans le versant entre l'oppidum et le canal du Midi, de groupes de guêpiers perchés. Je mets notamment dans mes mirettes l'intéressante scène de deux individus échangeant un insecte.

A proximité immédiate, le tunnel du Malpas permet au canal du Midi de passer sous la colline d'Ensérune. Le rouge -queue noir semble trouver l'endroit frais et confortable. Côté Montady, toujours des guépiers en poste fil élec.

En fin de journée, une vespérale promenade autour du camp me permet de revoir le juvénile coucou-geai, une demi-douzaine de huppes au sol, branchées ou en vol, le picvert en vol, 7-8 chardonnerets et surtout deux mâles de tariers pâtres qui chacun du sommet dégarni d'une haute branche, résiste au vent qui vient de la mer...

Lundi 29 mai, excursion sur le massif de la Clape. Du côté du Gouffre de l'Oeil doux, malgré un bon ensoleillement, un vent frais en rafales ne favorise pas l'observation d'oiseaux posés. Seuls quelques bruants jaunes et chardonnerets n'échappent pas à mon regard.
Cet endroit est un vrai paradis pour les amateurs d'entomofaune & de botanique, également. Dans la montée vers la chapelle ND des Auzils, une fauvette à tête noire (mâle) apparait entre deux buissons. Du côté de Gruissan, en prenant la direction de l'Ayrolle & de l'Ile St Martin, je fait arrêter la voiture car j'ai aperçu un individu intéressant. De fait, je relocalise et observe sans peine un magnifique mâle de traquet oreillard. Plus loin, c'est un cochevis huppé qui nous barre (pacifiquement) la route. Du côté de la permanence LPO (fermée), seuls quelques aigrettes et hérons cendrés. La migration de printemps est ici achevée.

Mardi 30 mai, sortie solitaire au coucher de soleil, sur les bords de l'étang de Vendres.
Deux busards des roseaux lointains, quelques aigrettes et un gros rassemblement de hérons cendrés versus quatre hérons pourprés rejoignant individuellement l'abri des roselières, six tadornes en vol forment le décor. Je découvre un peu par hasard un bon point d'observation depuis un chemin entre les vignes, en surplomb de l'étang.

J'y réalise un très belle observation de milan noir juvénile remontant au vent puis prenant place sur une haute branche dégarnie.
Peu après j'observe un beau groupe de flamants (80-100 individus), dont une vingtaine fouillent les eaux dans un chenal entre deux zones d'aquatiques verdures. L'arrivée de quelques petits groupes (3-6) au soleil couchant est du plus bel effet.

En rentrant au camp, nuit quasiment tombée, envol dans la zone humide d'un héron pourpré et d'un autre héron ayant les apparences du butor étoilé. Par contre, les hérons cendrés et les aigrettes ne s'effarouchent que fort peu.

Mercredi 31 mai, du côté de Minerve, village témoin d'un des drames cathares ("hérétiques" brûlés vifs) nichés sur un promontoire rocheux...quelques hirondelles de rochers accompagnent hirondelles classiques et martinets noirs.
Dans les gorges de la Cesse, en amont du village...je détecte tardivement un rapace gris cendré dont je me demande encore aujourd'hui, faute d'attention sur le moment, s'il s'agissait d'un mâle de busard cendré ou d'un plus classique (pour moi) busard Saint-Martin.

Le Jeudi 1er Juin n'offre que 2-3 échasses blanches de passage dans la zone humide (vasière) proche du camp. En soirée, je montre les flamants de l'étang de Vendres au reste de ma famille.

Le Vendredi 2 Juin, lors d'une promenade sur Nissan-lez-Ensérune, vers la chapelle de St-Christol (= St Christophe, protecteur des voyageurs...que nous sommes), détection d'un possible pie-grièche mais furtive et surtout plein contre-jour.

Une deuxième promenade, sur un promontoire occupé par les moulins restaurés de Nissan, j'observe un circaète Jean-le-blanc qui survole une pinède et des vignes situées en contrebas...avant de se poser sur un pylône électrique. Je demande à pouvoir me rapprocher. Las...comme j'arrive, l'oiseau s'envole et...vient vers nous, passe lentement au-dessus de nos têtes et réalise un vol sur place à moins de 100 m.
Merci l'oiseau.

En passant par Fleury pour rejoindre la côte, en limite du massif de la Clape, une P.G à tête rousse nous salue depuis son perchoir électrique. La rafraichissante baignade d'après-midi est cette fois encore survolée de sternes pierregarrins mais aussi d'une sterne naine.

Le week-end du 3 & 4 juin nous permet de confirmer que le rouge-queue noir est présent partout, que ce soit sur les remparts de Carcassonne ou sur les vieilles maisons des villages du Parc régional du Haut-Languedoc. Moultes bergeronnettes des ruisseaux et grises vaquent à leurs occupations le long du canal du Midi comme dans la vallée de l'Orb ou les gorges d'Héric (**).

Le 5 juin au matin, à l'heure de la sortie-croissants frais...un beau vol de plus de cinquante flamants passe pratiquement au dessus du camp. Deux hérons pourprés se posent dans la zone humide déjà évoquée.

Après une nuit tempétueuse et orageuse, le matin du 6 juin nous voit partir en excursion en remontant les étangs côtiers.
Sur le Bagnas, à côté d'Agde...pas grand chose hors une échasse blanche. La halte sur le Bassin de Thau, au lieu-dit le Castellas, est plus productive. Un gros groupe estimé de plus de 200 flamants se trouve (assez loin) dans la cornée des Onglous. Plus de cinquante tadornes occupent d'anciennes salines abandonnées. Une grosse colonie de goélands (tous des argentés, selon mon expérience limitée de ces espèces) manifeste bruyamment son désaccord pour notre venue. Trois huitriers et deux aigrettes complètent le tableau. En vol, mouettes rieuses et sternes pierregarrins dont quelques-uns, poissons au bec passent à destination de nids hors d'atteinte.

Après une pause-déjeuner à Sète, nous continuons notre périple. Du côté de Vic-la-Gardiole...petit air de Camargue avec chevaux accompagnés de quelges hérons garde-boeufs, plus loin taureaux. En partant le long d'un chemin (privé?) vers le Mas de Feynes, nous approchons d'un étang de taille moyenne occupé par près de 200 flamants...à moins de 50 m des observateurs. Egalement un couple d'échasses, nicheurs probables. Après une longue observation, nous poursuivons direction Palavas-les-flots. Chemin faisant, encore des échasses, 2 busards des roseaux et quelques groupes de flamants épars.

Pause plage, coquillages et chateau de sable...petit détour par la cathédrale de Maguelonne, théatre actuel d'un festival de musique ancienne...avec observation d'un gros groupe lointain de flamants mains sur le retour d'une sterne naine en pêche à cinq mètres de la rive (Etang du Prévost).

En fin de journée, après un détour apéritif chez Johan, un collègue avésien expatrié sur Montpellier pour les besoins de son travail...nous retournons à notre base, salué une fois encore par une pie-grièche rousse au soleil couchant, bordure de Nationale...du plus bel effet.

Le 7 juin, nous sommes à nouveau sur le massif de la Clape. Le vent est toujours soutenu. Dans les endroits plus abrités, les buissons résonnent de moultes chants que mon oreille faiblarde ne parvient guère à isoler. Dans une friche entre deux vignobles, un tarier pâtre se montre au sommet d'un brindille, classique... La pause plage sur l'embouchure de l'Aude nous offre quelques sternes habituels. Le retour vers Fleury nous permet d'observer encore deux pies-grièches rousses qui se chamaillent pour la position la plus haute d'un buisson. Toujours sur le retour, observation au-dessus des vignes d'une superbe femelle de busard des roseaux, à 50 m tout au plus de la route.

La fin du séjour approchant, je me décide pour faire encore une vespérale quête de pies-grièches, dans les collines proches du Puech Blanc. A mon approche, un guépier posé sur une branche décolle et croise en vol une huppe. Dans le lointain, sur...un fil élec, une possible P.G à poitrine rose. Je la perds de vue trop vite. Un tarier pâtre sort d'un vignoble, monte façon pipit des arbres et puis part en décrochage sur l'aile droite. Plus loin, moultes guépiers (plus de 10) chassent les insectes du soir. A ce propos, il faut reconnaitre que l'ennemi numéro un de l'ornitho en ces coins est le moustique, apparemment plus vorace avec la venue de la nuit. Mes bras et jambes s'en souviennent encore avant que je ne retienne la leçon et m'équipe en conséquent (vêtements longs & répulseur sur la peau non-protégée).

Comme je poursuis ma ballade, j'apercois soudain sur ma droite une nième pie grièche à tête rousse...mais celle-ci reste assez longtemps immobile sur un poteau de soutien des vignes, à moins de 5m de moi. Obs. trois étoiles donc.

De retour au logement, non sans avoir vu une fois de plus un busard des roseaux au soleil couchant très photogénique...je vois entre les pins la furtive silhouette d'un petit rapace nocturne. Je trouve en cette chevêche la responsable du sifflement court, caverneux et fausset qui peuplait nos nuits depuis quelques jours.

Le jeudi 8 juin est celui de notre dernière excursion lointaine. Du côté du cirque dolomitique de Mourèze, quelques bruants jaunes et encore 3-4 guépiers.
Lors d'une pause sur l'Orb, en amont de Bédarieux...mais en aval d'une cascade, le cincle plongeur et maintes bergeronnettes grises et des ruisseaux se rappelent à notre meilleur souvenir.

Il faudra attendre le 10 juin, jour de notre départ pour enregistrer (ouf) notre première pluie diurne. Notre dernière vision de l'étang de Vendres est celle d'un groupe d'une trentaine d'aigrettes occupées frileusement à compter les gouttes.

Pour être complet, le retour par l'Aube (Champagne toujours) permettra d'entrapercevoir deux cigognes blanches occupées à fourrager dans un champ fraîchement fauché.

Remerciements particuliers à Jean-Luc Saint-Marc qui m'a passé quelques bons tuyaux ainsi que la carte IGN du coin & aux quelques autres co-listiers qui m'ont également éclairés de leurs conseils.

Publié pr la première fois en Juin 2000

Partager cet article
Repost0
25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 12:37

Petit bilan sans prétention d'une semaine familiale d'oxygéno-thérapie entre Lorraine et Alsace, entre le samedi de Paques et hier, 25 avril.

Pendant le trajet aller, mes premiers martinets 2003 dessus la Moselle; entre Metz et Nancy...
Première étape de trois jours de week-end pascal, dans le Parc naturel régional des Ballons des Vosges...
Comité d'accueil sur le Rudlin, proximité étang des Dames, formé d'un couple de bergeronettes grises émergant d'une prairie couverte de milliers de jonquilles...Rando de mise en jambes dans la forêt des Hospices de Nancy, avec intérêt particulier de mes enfants pour des pontes de batraciens, tétards compris...dans quelques flaques de chemins creux.

Notons au passage que le coq de la chapelle du Rudlin est un...grand tétras;-x

Pendant l'après-midi, de retour du Lac de Gérardmer, intéressant pour le pédalo (ou le bateau sans permis pour les moins courageux) mais pas pour l'ornitho, rencontre furtive avec trois grives litornes à proximité d'un petit troupeau de vaches...Highland.

Logement à Le Valtin, à la bien nommée auberge du Val Joli.
Présence immanquable du rougequeue noir et de nombreuses mésanges.

L'aube du Dimanche Pascal permet de constater sans surprise la présence du merle d'eau (cincle) sur la Meurthe en aval du verrou glaciaire, et nicheur probable sous la grange posée à cheval de la dite-rivière.

Tentative avortée sur le Sentier des Roches, col de la Schlucht..les rigueurs hivernales ayant fortement altéré les premiers aménagements façon "via ferrata"... Néanmoins avant de devoir prudemment rebrousser chemin, rencontre avec sittelles et mésanges noires, ainsi que trois furtifs chevreuils dans la pente plutot...raide.

Reconversion d'itinéraire vers une portion plus classique du GR5, direction le Hohneck. Croisement en sous-bois d'une volée-posée de pinsons dont au moins trois sont du Nord. Encore mésanges et sittelles.
Depuis le belvédère , observation furtive de deux individus mouchetés façon cassenoix, en transit au sommet d'un arbre mort.
Résidus neigeux dans les pentes du Hohneck...
Après un bref parcours automobile sur la route des Crètes, ambiance scandinave au très bel étang de la tourbière de Machey, avec querelle de troglodytes mais aussi un superbe bien que lointain individu de merle à plastron.

Pique-nique de midi au soleil, proximité rivière où la construction de barrages par les enfants bat son plein.
Détour également par le beau lac de Lisbach, avec observation de moultes batraciens.
En fin d'aprème-midi, entendu en amont du Sentier des panoramas, à le Valtin mon premier coucou 2003.

Lundi de Paques sur une autre portion du GR5, sur la crête entre la superbe réserve du Gazon du Faing et le Lac Blanc.
Double passage en voltige du grand corbeau et belles observations d'au moins une douzaine de venturons montagnards. Ces derniers sont particulièrement coopératifs avec nous et permettent de jolies miroises sous toutes les coutures.
Certains chemins envisagés restent difficillement praticables en raisons de restes de neige.

Reste de la journée sans observation majeure, ni autour du Lac Noir ni dans le Val d'Orbey.
Petite incursion alsacienne (mais malheureusement trempée d'un orage) sur le village de Kaysersberg.

Mardi matin nous voit repasser le Col de la Schlucht pour une deuxième étape dans les vignobles alsaciens.
Notre route croise celle d'une cigogne qui remonte la vallée de Munster avec des matériaux pour le nid.

Rien de plus transcendant au niveau ornitho si ce n'est une halte pédagogique au centre de réintroduction des cigognes à Hunawhir avec observation du repas des premiers cigogneaux 2003, nés la veille. Egalement le mercredi une intéressante et ensoleillée journée à l'Ecomusée d'Alsace.

Le jeudi, après un incontournable détour par le chateau du Haut-Koenigsbourg, remontée vers le nord, avec une brève mais agréable escapade à la cascade du Nideck...
Dernière nuitée à Saverne...

Vendredi matin, incursion dans le Parc Naturel des Vosges du Nord...avec oiseaux forestiers classiques (vu du grosbec, du bouvreuil mais je retiens surtout deux belles miroises de grimpereau et sittelle)et omniprésence des geais pendant la promenade au départ des maisons troglodytes de Graufthal.

Après un bref détour par la Petite-Pierre, pause à l' étang du Donnenbach avec l'invité surprise du jour en la personne d'un chevalier culblanc...
Poursuite du trajet agrémenté ici et là de passage de buses, souvent par deux...et d'une pompe de cinq milans noirs du coté de Mittersheim.

Passage sur le retour vers la Belgique par le célèbre étang de Lindre, Parc Naturel de Lorraine...
Comme il fait pas loin des 25°, la cigogne de Tarquimpol étend ses ailes pour faire parasol à ses trois rejetons...

Rien vu de spécial sur l'étang hors des embryons de parades de grèbes huppés et malheureusement manqué de temps pour entreprendre quelque recherche de gobemouche à collier en forêt de Rommersberg ou de St-Jean.

Article publié par PY sur le forum Ornitho en Avril 2003

http://ornithologie.free.fr/site/est/vosges.html

Partager cet article
Repost0
20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 13:37

Résumé bref d'une quinzaine irlandaise sous climat atlantique variable...la température n'a jamais débordé les dix-huit degrés.

Déclinaison d'un voyage en deux temps avec un séjour d'une semaine en seaside cottage (Portmagee) sur le Ring of Kerry (South-West) puis une semaine d'aventures le long de la côte Ouest, en remontant jusqu'au Connemara.

Le cottage de la première semaine étant situé à 50 mètres d'un bras de mer, il était déjà possible de faire quelques obs. depuis la terrasse.

Rien que du classique certes mais agréable mise en bouche...courlis, huitriers, grand gravelot et héron cendré maritime.

Présence un peu partout de bergeronettes grises dans la forme britannique (yarellii) que ce soit en plein village ou sur les plages, avec un groupe d'une douzaine adultes avec jeunes à Ballynskelligs le 3 juillet.

Présence également fréquente de corneilles dans sa forme mantelée et de nombreux autres corvidés (choucas et freux) parfois très familiers dans certains villages.

De mignons troglodytes ici et là.

Le 30 juin, du côté de Valentia Lighthouse, observation sympatique d'une grosse dizaine de fous de Bassans adultes en pêche dans une petite anse, à moins de cinquante mètres et à hauteur de yeux des observateurs.

Egalement un couple de chevaliers guignettes dont un alerte sur un mur de pierre entre landes & rochers, à deux mètres de nous...

Dans l'après midi de la même journée devenue tempêtueuse, sur la plage de White Sand, passage furtif mais authentifié de deux labbes parasites juvéniles de forme sombre.

Excursion le 1er juillet sur la voisine péninsule de Dingle avec observation entre Slea Head & Sybil Head de dizaines de dizaines de fous de Bassan de tous ages et tous plumages pêchant, ainsi que de quelques fulmars boreaux et lointains guillemots...hors les habituels goélands argentés et marins.

Le 2 juillet, pinsons des arbres et bergeronette des ruisseaux dans les landes & tourbières de Waterville la bien nommée... En fin de journée, quatre guillemots noirs à miroir blanc dans le port de Portmagee.

Randonnée le 3 juillet vers Bray head & tower, sur Valentia Island...avec traquets motteux, tariers pâtres et pipits ind. sur la lande...puis moulte fous et quelques boreaux fulmars depuis le sommet de la falaise. Trois lointain corvidés paraissant etre des grands corbeaux (confirmation impossible).

L'après midi de ce même jour, une dizaine d'huitriers pie , un couple de grands gravelots et une bonne trentaine de sandwich terns (sterna sandvicensis = caugek ) sur la plage de Ballynskelligs.

Le cinq juillet restera sans contestation possible le sommet ornithologique de ces vacances avec une excursion aux iles Skellig en compagnie de mon ainée de huit ans.

En quittant le port de Portmagee, nous confirmons sans peine la présence de Black guillemots dans le Channel qui mène à la pleine mer.

En faisant route vers Skellig Michael, nous croisons le vol de nombreux macareux et plus nombreux encore fous de Bassan.

Nous laissons a babord l'ile de Little Skellig pour accoster à Skellig Michael...visitée en raison de témoignages archéologiques de présence monastique depuis le VIe siècle (huttes en pierre) au terme d'une ascension de nombreuses marches de pierre.

Pour l'amateur mitigé de vieilles pierres que je suis, l'intérêt réside ailleurs avec la présence de milliers de macareux nicheurs et souvent pas trop farouches...un spectacle rare et fabuleux que j'ai tenté de fixer sur pelliculle argentique.

Egalement mouettes tridactyles (kittiwakes) avec poussins ou jeunes, qqs fulmars, guillemots & razorbills.
Apres la visite, ré-embarquement sur le seacruise boat et passage sur l'autre flanc de l'ile de Little Skellig.

Little Skellig est la plus grande colonie irlandaise de fous de Bassan avec quelque chose comme 22000 couples nicheurs, pour un total de 48000 individus. Cela la situe, apres St Kilda (Outer Hebrides-Scotland ; 60000 couples !)...mais avec Bass Rock (Scotland) et Grassholm (Wales), dans le top four des sites de nidification des Iles britanniques et par ailleurs du monde entier.

Spectacle intense que cette ile couverte d'oiseaux serrés...de cette mer encombrée des mêmes fous et de ce ciel en mouvance perpétuelle.

En retournant vers le port...rencontre avec un impressionnant groupe estimé à 80 puffins des Anglais (Manx shearwaters) passant au ras des vagues d'une mer agitée et envoyant des embruns salés sur les passagers...pour le plus grand bonheur de ma fille affublé par le captain d'un ciré jaune trois fois trop grand.

La deuxième semaine nous a emmené, après deux jours dans le Killarney National Park sans observation marquante d'oiseaux, vers le Connemara, au gré de nos envies et des Bed & Breakfast et autres guesthouses , en passant par le Burren.

Passage obligé, mais vespéral aux Cliffs of Moher, avec observation télescopique de milliers de guillemots et autres petits pingouins, de fulmars et tridactyles...ainsi que de quelques macareux...beaucoup plus lointain qu'aux Skellig.

Encore deux sternes caugek du côté de Ballyvaughan, puis une grosse quinzaine de chevaliers gambette, des courlis et des huitriers dans les estuaires en bordure de la Galway Bay.

Du côté du Connemara et de ses magnifiques plages, deux sternes pierregarrin à Ballyconnelly...et cormorans ici ou là.

Intérêt botanique certain avec nombreuses orchidées (j'ai compté à un moment 23 pieds sur le mm mètre carré) dans les landes & tourbières, ainsi que des hordes de plantes carnivores (drosera), en paticulier sur le Roughstone Bog.

Dernière observation marquante du séjour...une admirable chanteuse bergeronette des ruisseaux le long d'une non moins jolie cascade de montagne.

Ajoutons une remarque d'ordre général à d'éventuels candidats au voyage...l'Irlande est un pays cher, en particulier la nourriture au restaurant, où il faut compter pas moins de 12 euros pour un Irish Stew (ragout de mouton avec carottes et pommes de terre) contre 3 euros 30 cents environ pour une pint of Guinness...alors mangez moins et buvez plus ;-x

Partager cet article
Repost0
15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 11:47
Première sortie de la torpeur hivernale en ce qui me concerne…

Mise en appétit sur la plaine de Focant avec moultes vanneaux huppés,
nombreuses grives litornes et innombrables buses de colorations variées sous
la lumière matinale.

Bergeronette grise et bruants jaunes…

Egalement du gibier occupé à patûrer (3 biches ?) entre Focant &
Lavaux-St-Anne.

De nouveau des litornes du coté de Lessive…

Un vol de 12 grands cormorans entre Ambly & Nassogne.

Mais comme déjà souligné par d’autres intervenants, cette journée
pré-printanière fut surtout marquée par le passage soutenu de grues.

Pour ma part j’ai eu droit à 5-6 groupes…

Le plus important (>200) à basse altitude entre Orgeo & Bertrix vers 11h30.

Un deuxième fort d’une centaine d’individus au dessus de Ste-Cécile vers
12h10.

Une soixantaine encore à proximité de Fontenoille dans le quart d’heure
suivant.

Plus tard dans l’après-midi, vers 15h40 repéré tardivement deux groupes (en
tout >120) qui se rejoignent au dessus de la forêt de Muno, cherchent les
ascendances et poursuivent leur chemin direction approx. Herbeumont.

Et pour finir, entendu puis vu un dernier groupe (100+) qui hésite et
ensuite reforme son V vers 16h à l’entrée du village de Muno.

Ajoutons pour la forme bergeronettes grises, et bergeronette des ruisseaux
sur le ruisseau de Muno, un furtif pic apparemment épeiche, une grive
musicienne, un épervier en goguette et encore de nombreuses buses ici et là.
Partager cet article
Repost0
15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 11:40
Sympatique petite matinale sur les rives de l'Escaut (NL)...

Luminosité d'automne favorable à l'observation de stationnements de
limicoles.

Du coté de l'étang du gazomètre, 300+ avocettes en groupes plus ou moins
épars, et une bonne centaine de chevaliers aboyeurs... Nombreux vanneaux.
Quelques dizaines de barges à queue noire et qqs chevaliers gambette, ainsi
que 4-5 pluviers dorés.
Observation de vols lors du passage nonchalant d'un busard des roseaux.
Une furtive aigrette garzette également.

Plus loin derrière la digue, un important troupeau mixte de vanneaux (200+)
et de pluviers dorés (80+) dans un champ fraichement retourné (tracteur
encore à l'ouvrage)

A la station de pompage de Paal, une grosse dizaine de pluviers, argentés
cette fois, tout autant de chevaliers gambettes et moultes bécasseaux
variables parmi les huitriers, vanneaux et autres courlis.
Quelques avocettes également.
De nouveau envol quasi-généralisé provoqué par un autre busard harpaye.

Un peu plus loin le long de la digue encore un quintet de barges noires, des
huitriers et des courlis.

Sur le retour, un joli groupe de 7 grèbes à cou noir à proximité de la rive
nord du Doeldock.

Partager cet article
Repost0